Far Cry 3: Blood Dragon
À propos
Visuels
Game features
Description
Nous sommes en 2007. Bienvenue dans le futur. Vous êtes le sergent Rex Colt, un Cyber Commando Mark IV, mi-homme, mi-machine (mais 100℅ américain). Votre mission : ramener la fille, tuer les méchants et sauver le monde.
Retrouvez tous les clichés des films d'action des années 80 et embarquez pour un voyage de pure science-fiction des années 80, où cyborgs et mutants seront votre pire cauchemar.
Pour jouer à Far Cry Blood Dragon il n'est pas nécessaire de posséder un exemplaire de Far Cry 3.
Configurations
Far Cry franchise
Produits similaires
Les avis des joueurs
Les plus récents
Je n'ai pas été déçu sur ce point là. J'aime quand il y a des néons qui brillent de partout et le visuel de ce jeu n'est fait que de ça : des lumières néons jusqu'à ce que vos yeux n'en puissent plus. Quant à la musique, rien a dire : synthé/20.
En terme d'histoire et d'ambiance, l'humour de ce jeu vous porte avec ses petits bras musclés tout au long de l'histoire. Cette parodie de film des années 80 et son autodérision ont un charme unique en son genre.
Malheureusement le game play est ULTRA répétitif! (beaucoup beaucoup beaucoup...)
Et l'histoire principale est ULTRA courte! (très très très...)
Finalement c'est un jeu rigolo mais il ne faut pas mettre plus de 3€
- Ambiance
- Bande-son
- Humour
- Court
- Répétitif
Une île, des flingues, la nuit. C'est le jeu d'un week-end, car pas très long, pas très vaste, mais bien monté :)
Si vous le touchez en soldes (week-end Ubisoft), il ne faut pas hésiter.
Je vais démontrer comment et pourquoi, en deux sessions, je peux décréter que ce jeu est une tuerie.
1 - Far Cry 80's edition (goût "années 80")
Moi, j'ai toujours évité cette licence : trop "premier degré", "ricaine", "kikoo", "badass", pas assez subtile à mon goût. Or, cet opus particulier est différent : on est sur un trip années 80, sorte d'hommage aux films et jeux d'époque (sur de la synthwave), le tout saupoudré d'humour.
Pour peu que cette farce outrancière et caricaturale vous fasse marrer, il y a de bons moments.
Il n'est pas nécessaire d'avoir parcouru Far Cry 3 avant : l'histoire débute cash, et oscille immédiatement entre la nostalgie, la classe (le design étant très soigné) et la bonne blague. On est toujours entre 2 impressions, que ce soit devant les "cinématiques" complètement foutraques et farfelues, mais cool en même temps; ou en pleine action, dans ce décor superbe peuplé d'ennemis amusants.
Car ils vont parler bizarrement, ou dire des inepties, un peu comme dans Borderlands.
2 - Un jeu qui s'assume
L'équilibre était fragile, pour créer la recette parfaite, et Ubi l'a fait.
En assumant totalement ce parti-pris, en fonçant carrément dans ce sens, Blood Dragon réussit son coup.
Là où le genre de jeu (FPS / infiltration) peut rapidement sombrer dans le stéréotype redondant, de par les répliques des gardes ou les scènes narratives, le jeu se lance franchement dans la déconnade et sauve l'ambiance.
Le comparatif avec Borderlands est de rigueur, car dans les 2 cas, mettez tout au 1er degré, enlevez l'humour, et le plaisir est diminué de moitié.
Les objectifs surfent sur ce ton décalé ou bourrin, pour proposer les choses habituelles, mais sans l'aspect sérieux. Du coup, on va se ruer sur eux de façon décomplexée, y compris la collecte d'items "cachés" ou libérer la prochaine base entre deux missions.
Et puis c'est un jeu de flingues, quoi. On les customize, on les compare, on les adapte à la situation, et chacun d'eux trouve son utilité précise, son usage particulier, et la jouissance de ses tirs unique.
3 - Le rendez-vous des artistes
Tout converge vers une direction artistique mémorable.
Les graphismes chatoyants (halos de lumières flous sur textures nettes pour une impression de night-club 80's), l'interface de logiciel des années 1990, et une musique synthwave bien calibrée enrobent le bonbon.
En version française, toute la fine fleur du doublage s'est donnée rendez-vous, on retrouve un florilège de voix connues, très bien castées.
L'ensemble créé une saveur particulière, un coup de maître, il faut le dire, rare et précieux.
4 - Mumuse
Côté gameplay, comme tout se paramètre à loisir, et que plusieurs approches sont possibles pour le même objectif, la rejouabilité parait évidente.
D'ailleurs le système de checkpoints (critiqué !), notamment au début du jeu, va vous faire rerefaire les mêmes passages, et c'est l'occasion d'y essayer une autre tactique. Personnellement, comme la save n'a lieu qu'après la première mission (30-45mns de jeu), j'ai pesté de devoir reprendre, mais tout s'est bien passé finalement puisqu'on peut changer de style. Ensuite, sur l'île en accès libre, on fait mumuse comme on veut, à se ballader ici ou là. On est pas longtemps seul(e)..!
De +, l'expérience et la monnaie acquises permettent, à terme, de mieux se débrouiller, y compris, au même point, où on recommence parce qu'on y arrive pas.
La progression du perso, ET du joueur se fait en simultané, et ça m'a bien plu. Ce détail compte au même titre que l'ajout fréquent de nouvelles données dans le HUD pour comprendre ce qui se passe. On peut, ou pas, aller fouiller dans le data. Ce n'est pas imposé.
5 - Far Cry after all
Pour conclure : on se retrouve rapidement dans la situation-type d'un FC : une île, des points stratégiques à prendre, des otages à libérer, des guns et des bagnoles, et go, BB.
On se regen à gogo, sans temps mort, et on bouzingue tout ça mon pépère.
Mais le ton particulier de Blood Dragon en fait un opus à part, qui mérite franchement de s'y pencher, des années après.
Forcément, au bout de 4h on commence à voir le périmètre alloué et les différentes quêtes tourner en rond. Ce n'est pas "Fallout 4" non plus.
On y passera un week-end, et pourquoi pas y revenir de temps en temps ?
Le jeu a toujours un petit trait d'humour caché, jusqu'aux simples descriptifs des objets ou aux objectifs en cours, quand ce ne sont pas les commentaires des protagonistes qui partent en live.
Le seul reproche que je puisse lui adresser, c'est de se montrer si gourmand : ma tour de guerre le fait tourner tout smooth, mais pour ça elle souffle comme rarement. Et pour un jeu de cet âge, c'est un peu indécent :)
- Une finition années 80 très léchée
- Un humour à la truelle
- Un FPS huilé et rôdé
- Des costumizations d'armes et du leveling
- Un "petit" jeu (pas trop long...et c'est parfait)
- Répétitif, forcément ^^
- Un peu gourmand, ce jeu d'époque !